De la vigne aux paysages viticoles, accompagnons le domaine haut meneau dans l'évolution de ses pratiques.
Nos rencontres dans des vignobles en viti-agroforesterie et en biodynamie, nous ont fait prendre conscience de l’impact de ses pratiques sur le paysage, à différentes échelles.
La monoculture et notre impression d'homogénéité du paysage viticole nous ont inspiré dans l’imagination d’une conversion viticole sur le domaine de Haut Meneau.
Notre intention a été guidée par une volonté de mise en valeur du paysage viticole notamment par l’implication de l’arbre au sein de parcelles, la plantation de couverts végétaux, et la reconversion de prairies en forêts.
La mise en valeur du paysage se traduit par sa diversification : une diminution de la monoculture, le développement d’écosystèmes durables et d’une biodiversité, faisant face aux enjeux de dérèglements climatiques, de transition écologique.
le domaine haut meneau aujourd'hui
le domaine haut meneau dans 20 ans
Rangées d'arbres au sein des parcelles
Couloir de vent
turbulence
arbres isolés au sein des parcelles
baisse de la température par régulation des flux de chaleur
baisse de la durée d'humectation foliaire
arbres en bordure de parcelles en position topographique basse
Baisse de la circulation de vents froids
L'expansion de nouvelles pratiques sur le paysage de saint-paul
La haie d’essences arbustives en bord de fossé, formant une ripisylve, permettra le maintien de la berge, la filtration des eaux, et assurera un rôle de brise vent et de corridor écologique au sein des vignes
Plantation d’arbres en alignement dans une zone humide dans un but d'absorption de l’eau par le système racinaire.
En tant qu'abri de biodiversité, le maintien de prairies sauvages permet le repos des sols et constitue un frein à l’érosion des sols.
Les arbres isolés sont des régulateurs de la température, créateurs de zones d’ombres utiles tant à la vigne qu’au travailleur.
La diversification des pratiques :
L'occasion de partager et de s'engager à la création de paysages résilients face aux enjeux de demain
Le but serait d’organiser des sessions de 3 jours par saison, offrant l’opportunité de participer sur le terrain à des ateliers de pratique, d’observation, de découverte mais aussi des chantiers participatifs. Ces ateliers ressembleraient différents acteurs tels que des syndicats de vin, des viticulteurs, des laboratoires de recherche, des associations et des professionnels du paysage.
La monoculture de la vigne nous a interpellé dès notre première étude de terrain. Dans un contexte de dérèglement climatique, la monoculture n’est pas une solution de sauvegarde des atouts paysagers.
Dans ce contexte, la transition écologique s’impose. La question n’est pas de s'y plier mais de s’y adapter, de s’engager dans une transition intelligente, raisonnée et fonctionnelle à plus long terme. Et c’est ce dans quoi se sont déjà engagés des viticulteurs prêts à allier leurs pratiques à leur milieu.
On se demande si les acteurs publics ne devraient pas s’inspirer des engagements pris par les privés, pour impulser un changement à l’échelle global du territoire de la communauté de commune. Pour nous, une première piste vers le changement serait de participer à l’achat d’arbres et de nous rejoindre lors des journées d'immersion.
Restituons une identité paysagère à la communauté de commune de Blaye, redonnons une image pérenne à son paysage.